« Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre JEUNET (2003). Classe de première.
Objectifs
A partir de l’analyse de la séquence d’introduction du film de J.-P. Jeunet, il s’agit de montrer aux élèves les difficultés de la vie quotidienne dans les tranchées, sur le front franco-allemand pendant la Première Guerre mondiale (ici, pendant l’année 1917, dans la Somme). Cela afin d’étudier les relations entre soldats et officiers, entre « consentement », patriotisme et destinées plurielles dans la France en guerre.
La séquence
La séquence étudiée, d’une durée de 11’10, a pour cadre un va-et-vient entre le narrateur (en voix-off) et le front pendant l’année 1917, à la fois lieu d’expression du patriotisme, de l’application de la culture de guerre fournie par l’école de la IIIème République, de la Loi martiale, comme de l’exercice du pouvoir, y compris sous sa forme la plus terrifiante à travers la destinée de cinq condamnés à mort pour « mutilation volontaire ».
L’héroïne, Mathilde, en quête de vérité sur la mort de son fiancé, Manech, parti sur le front en 1917, apprend par un ancien sergent que ce dernier serait mort sur le no man’s land d’une tranchée nommée « Bingo crépuscule »…