Les choses humaines – Film – D’après le roman de Karine Tuil

Les choses humaines - Roman.JPGUn jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme.
Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ?
Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé ?
Les deux jeunes protagonistes et leurs proches vont voir leur vie, leurs convictions et leurs certitudes voler en éclat mais…
N’y a-t-il qu’une seule vérité ?


L’avis des Clionautes

ce film permet incontestablement d’ouvrir un débat dans le cadre de l’enseignement moral et civique, mais également pour cette question que les professeurs d’histoire et de géographies peuvent parfaitement traiter, en droit et en grands enjeux du monde contemporain.

Nous serons beaucoup plus nuancés sur le dossier pédagogique, pour la partie Droit et grands enjeux du monde contemporains  que nous citons et que l’on pourra trouver dans le lien ci-dessous. Il pourrait, selon notre conception, être davantage développé, et surtout reposer sur un cours effectivement mis en œuvre. Les pistes que l’on peut trouver sur EDUSCOL, notamment, ne prennent suffisamment en compte la diversité des publics, et c’est à cet égard dans ce domaine que les professeurs de terrain pourraient sans doute apporter une plus-value. 

Nous proposerions sans doute une démarche davantage basée sur l’interaction / Mise en activité, qui ne saurait se limiter au questionnement / débat. Nous soulignerons toutefois la solidité de la documentation fournie qui permettra, si tant est que les professeurs puissent se l’approprier, un véritable outil de formation continue dont nous avons également besoin. 

 


Accès au site 

Dossier pédagogique

 

Comment organiser une projection du film pour vos élèves ?
Il vous suffit de contacter la salle de cinéma la plus proche de votre établissement ou celle avec laquelle vous avez l’habitude de travailler, pour réserver une séance.
Cette projection pourra avoir lieu aussi bien en amont qu’à partir de la date de sortie du film, le 1er décembre. 

Durée du film : 2h18

Les choses humaines en classe

Droit et grand enjeux du monde contemporain

INTÉRÊT PÉDAGOGIQUE DU FILM EN LIEN AVEC LES PROGRAMMES

Programme de terminale de DGEMC

L’enseignement optionnel de DGEMC en terminale est l’étude de grands thèmes du monde
contemporain à travers la manière dont ils sont saisis par le droit.
Le film de Yvan Attal, LES CHOSES HUMAINES, traite d’une affaire de viol. Deux protagonistes, le garçon et la fille, deux versions. Le film met en évidence le délicat problème du consentement au travers des deux versions.
Le film permet aux professeurs de DGEMC d’appréhender différents aspects du cours vus en classe de terminale au travers des thématiques de l’organisation juridictionnelle, les sujets de droit (les mineurs), la personne et la famille, principalement la question de la majorité sexuelle et celle du consentement.

Un exemple à partir du sossier pédagogique 

2. L’ADOLESCENT EST UNE PERSONNE À PROTÉGER
Questionnement : pourquoi protéger les droits de l’adolescent ?
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
Le statut de minorité se veut protecteur de l’adolescent : sa fonction première est d’éviter que l’on abuse de la méconnaissance par l’intéressé des droits qu’il tient de la loi.
TEXTES

Article 388 al. 1 du Code code civil
« Le mineur est l’individu de l’un ou l’autre sexe qui n’a point encore l’âge de dix-huit ans accomplis. »

Article 488 du Code civil
« La majorité est fixée à dix-huit ans accomplis ; à cet âge, chacun est capable d’exercer les droits dont il a la jouissance. »

Article 1242 al. 1 du Code civil
« Le père et la mère, en tant qu’ils exercent l’autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux. »

Article 3.1 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »