La démarche
J’ai décidé d’utiliser de manière systématique des extraits de films de fiction en 3e, pour plusieurs raisons :
– casser la monotonie de la préparation au Brevet.
– montrer aux élèves que, même dans les films « grand public », il est possible de faire un lien avec ce qu’on étudie en classe.
– enrichir leur culture cinématographique
C’est pour cela que je ne privilégie pas forcément les films « patrimoniaux », mais une diversitéde films et de téléfilms. Mes critères de choix essentiels sont :
– est-ce que ce film montre de manière originale une ou plusieurs idées fortes du cours ?
– est-ce que ça peut aider les élèves à visualiser une situation historique ou géographique ?
Ces films sont utilisés soit en début de cours (comme amorce de la réflexion voire de la problématique, ou comme « étude de cas » qu’on généralisera ensuite), soit pendant le cours (au même titre que les autres documents tels que les cartes, les textes etc.), soit à la fin du cours, comme synthèse de plusieurs idées principales.
Ces extraits, souvent autour de 10 à 15 minutes, sont analysés avec une grille type (exemple à télécharger). On essaie à chaque fois de montrer qu’on peut y puiser des informations mais que le film n’est jamais neutre, que le réalisateur a un point de vue, voire un message qu’il faut pointer. A terme, j’ai bien conscience qu’il faudrait développer des questionnaires spécifiques pour chaque film, mais le temps m’a manqué cette année.
Les élèves peuvent ensuite emprunter la vidéo ou le DVD pour visionner le film en entier et éventuellement faire un travail supplémentaire (qui leur rapporte des points bonus). Il est rare que le film reste sur mon bureau !
Mais ce travail est incomplet, car j’ai du mal à trouver des extraits de fiction sur quelques leçons (notamment les dernières de l’année). J’en appelle donc à la culture cinématographique des collègues pour compléter le tableau et le projet !
A télécharger
Pour le moment :
– la grille des 29 extraits utilisés (sur 32 leçons… il me manque 3 idées de film…)
– l’exemple de l’exploitation, très simple, de « la chute du faucon noir »