Module de géographie de seconde : New York, une ville vue à travers le cinéma américain.

4 extraits de films sont projetés dans le cadre d’un module en seconde sur la ville de New-York. Quelques documents annexes sont fournis. Un questionnaire est à compléter.

EXERCICE A : APPROCHE GENERALE DES EXTRAITS DIFFUSES

|Questions|West Side Story de R. Wise et J. Robbins|Un après midi de chien de S. Lumet|Manhattan de W. Allen|A tombeau ouvert de M. Scorsese|
|Datez| | | | |
|Quelle vision de la ville de New York ressort de l’extrait ?| | | | |
|A travers quel(s) regard(s) découvre-t-on la ville ?| | | | |
|Quelle(s) partie(s) de la ville nous montre-t-on ? (centre, périphérie, nom des quartiers…)| | | | |

EXERCICE B : ANALYSE DETAILLEE DES EXTRAITS

Extrait 1

– Quelle partie de la ville découvre-t-on d’abord ? Pourquoi ?

– Quel type de prises de vue est utilisé au début de l’extrait ? Comment se justifie-t-il ?

– Quelle caractéristique de l’architecture new-yorkaise est ici mise en valeur ?

– Quel problème social le cinéaste évoque-t-il lorsqu’il entre dans la ville ? Par quels moyens ?

Extrait 2

– Montrez que tout le générique de ce film fonctionne sur un jeu d’oppositions et de contrastes.

– Observez attentivement les 30 plans qui composent le début du film : quel est le point commun de beaucoup d’entre eux ? Qu’a voulu montrer le réalisateur ?

– Quelles sont les pathologies urbaines mises en scène par le réalisateur ?

Extrait 3

– Qu’est-ce qui fascine le plus le réalisateur dans New York ?

– Par quels moyens le réalisateur souligne-t-il le cosmopolitisme new-yorkais ?

– Sur quelles fonctions urbaines insiste le début de ce film ?

Extrait 4

– Quelles pathologies urbaines dénonce cet extrait à la fois dans l’image et la bande sonore ?

EXERCICE C : REDIGER UNE SYNTHESE

Quelles perceptions de la ville de New York les cinéastes américains ont-ils ?

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LES FILMS

WEST SIDE STORY

de Robert Wise, Jerome Robbins (1961)
avec Natalie Wood, Richard Beymer, Russ Tamblyn,

Le West Side, le bas-quartier ouest de New York… Deux gangs d’adolescents s’affrontent, celui des  » Jets  » que dirige Riff et celui des  » Sharks  » de Bernardo. Tony, un ancien des  » Jets » a délaissé les continuelles bagarres de rue pour travailler sérieusement. Il tombe amoureux, au cours d’un bal, de Maria, la propre soeur de Bernardo. Les deux jeunes gens se revoient après le bal et comprennent qu’ils s’aiment mais une bagarre oppose les  » Jets  » aux « Sharks ». Bernardo tue Riff puis meurt, poignardé par Tony. Anita, l’amie de Bernardo, est brutalisée par les  » Jets  » et elle transmet un faux message à Tony lui déclarant que Maria a été tuée par Chino, un des  » Sharks ». Fou de douleur Tony recherche Chino pour venger celle qu’il aime mais Chino le tue d’un coup de revolver. Maria se jette sur le corps de Tony alors que les deux gangs, horrifiés par cette tragédie, se réconcilient.

C’est Jerome Robbins qui eut le premier l’idée de transposer l’histoire de Roméo et Juliette, de Vérone à New York, l’antagonisme des deux familles nobles devenant alors la lutte de deux gangs de jeunes. Metteur en scène et chorégraphe du spectacle monté à Broadway, Jerome Robbins partagea avec Robert Wise la réalisation du film, assurant tout spécialement le prologue et les numéros musicaux  » America « ,  » Cool  » et  » I Feel Pretty ». WEST SIDE STORY remporta dix oscars, un chiffre exceptionnel dont ceux de la réalisation, du meilleur film, du meilleur acteur de second plan (George Chakiris), de la meilleure actrice de second plan (Rila Moreno), de la meilleure musique et de la meilleure photographie. Curieusement George Chakiris qui fit une composition remarquable dans le rôle de Bernardo et attira l’attention sur lui ne réussit pas la brillante carrière que l’on pouvait espérer. Natalie Wood, Richard Beymer et Rita Moreno sont respectivement doublés vocalement pour les numéros musicaux par Marni Dixon, Jimmy Bryant et Betty Wand.

UN APRES-MIDI DE CHIEN (DOG DAY AFTERNOON)

de Sidney Lumet (1975)
avec Al Pacino, John Cazale, Charles Durning

Le 22 août 1972, trois hommes pénètrent dans une succursale de la First Savings Bank, dans le quartier de Brooklyn, et braquent fusils et revolvers sur le directeur Mulvaney et ses employés. Le plus jeune des trois, Stevie, prend peur et s’enfuit. Le chef, Sonny, dirige l’opération avec brio, mais il constate qu’il n’y a presque pas d’argent dans les coffres. Il met le feu aux dossiers de l’agence, la fumée s’échappe par un ventilateur. Bientôt, il reçoit un appel téléphonique : l’officier de police Moretti lui annonce que l’agence est cernée.

Le siège commence : les moments de calme succèdent aux moments de tension, la comédie au drame. Sonny parlemente avec Moretti : il échange ses prisonniers contre un avion pour l’étranger. La foule dans la rue observe et acclame Sonny. Ce dernier demande à voir sa femme… pas la véritable, mais sa « seconde femme », Leon Shermer, un travesti, qui a récemment tenté de se suicider. Une longue conversation téléphonique s’engage entre eux. Sonny a en fait tenté ce hold-up pour offrir à Leon une opération que le fera changer de sexe.
Finalement, employés et gangsters partent à bord d’un car vers Kennedy Airport où les attend un avion. Mais, à la dernière minute, le FBI agit par ruse : Sal, le compagnon de Sonny, est abattu, Sonny est capturé et les otages libérés.

L’histoire s’inspire directement d’un fait divers authentique survenu effectivement à Brooklyn le 22 août 1972: Sonny Wortzik s’appelait en réalité « Littlejohn » Wojtowicz.

C’était le septième film d’Al Pacino après ME, NATALIE de Fred Coe, PANIQUE À NEEDLE PARK et L’ÉPOUVANTAIL de Jerry Schatzberg, LE PARRAIN et LE PARRAIN 2EME PARTIE de Francis Ford Coppola; et SERPICO, également de Sidney Lumet. Il avait alors à son palmarès quatre nominations à l’Oscar et une Palme d’Or à Cannes ! Cinéaste venu de la télévision, Sidney Lumet a notamment réalisé DOUZE HOMMES EN COLERE (1957), LA COLLINE DES HOMMES PERDUS (1965), LE GROUPE (1966), LE GANG ANDERSON (1971), SERPICO (1973), NETWORK / MAIN BASSE SUR LA TV (1976), LE PRINCE DE NEW YORK (1981), THE VERDICT (1982), FAMILY BUSINESS (1989), CONTRE-ENQUETE (1990)… John Cazale, mort en 1978 à l’âge de 42 ans, avait joué dans LE PARRAIN, LE PARRAIN 2EME PARTIE et CONVERSATION SECRÈTE de Coppola.

Ce portrait d’une certaine Amérique permit à Pacino de faire une composition éblouissante. Son cri « Attica ! Attica ! » est le rappel du tristement célèbre massacre commis dans la prison américaine, lors d’une révolte de prisonniers. Le film obtint l’Oscar du meilleur scénario.

MANHATTAN

de Woody Allen (1979)
avec Woody Allen, Diane Keaton, Michael Murphy, …

Isaac Davis, 42 ans, réécrit sans cesse le premier chapitre d’un livre où ses expériences restent inséparables de son amour pour New York. Au rythme des saisons : Manhattan et Broadway, le Brooklyn Bridge et l’Hudson River, Central Park, Times Square et Greenwich Village. Sa seconde épouse, Jill, l’a quitté pour une autre femme et rédige elle-même un ouvrage de souvenirs; il sort de temps en temps,  » en garçon « , avec son jeune fils Willie. Isaac vit présentement avec Tracy, collégienne de 17 ans : il l’abandonne pour Mary Wilke qui se sépare de Yale, lui-même marié à Emily et meilleur ami d’Isaac. Mary, cependant, regagnera le giron de l’homme adultère Isaac essaiera de reconquérir l’affection de Tracy.. La jeune fille maintenant âgée de 18 ans, lui imposera une salutaire période de réflexion. .

MANHATTAN est le huitième long métrage réalisé par Woody Allen. Après le succès d’ANNIE HALL, les critiques cinématographiques américains le comparent à Groucho Marx et à Charlie Chaplin. Woody Allen a choisi, pour traiter cette histoire, le procédé  » noir et blanc ». En effet, la couleur aurait sans doute été un élément de dispersion de l’attention du spectateur. La gamme des dégradés de gris offrait au réalisateur le moyen d’accorder la tonalité photographique du film aux sentiments des protagonistes. De film en film, Woody Allen essaie de traduire ses préoccupations les plus graves et de les traiter avec humour. Pour MANHATTAN, il s’est entouré de Diane Keaton qui fait ici sa cinquième apparition sous sa direction, de Michael Murphy qui fut révélé à l’écran dans LA FEMME LIBRE, et également de Mariel Hemingway jeune comédienne de 17 ans et qui n’est autre que la petite fille de Ernest Hemingway et la soeur de Margaux. A propos de ce film elle disait:  » Woody Allen a improvisé énormément au cours du tournage, il m’a laissé faire ce qui me venait le plus naturellement, il a surtout utilisé ce qui’ est spontané en moi. J’ai énormément appris sur le plateau de MANHATTAN.  » MANHATTAN remporta en 1980 le  » César « du meilleur film étranger.

A TOMBEAU OUVERT (BRINGING OUT THE DEAD)

de Martin Scorsese (1999)
avec Nicolas Cage, Patricia Arquette, John Goodman, …

New York, début des années 90. Frank Pierce, ambulancier de nuit, sillonne dans son véhicule la ville, cosmopolite et agitée, fascinante et parfois inquiétante. Il ramène, avec l’aide de ses coéquipiers, de nombreux malades ou accidentés, suicidés manqués ou victimes de la violence urbaine, vers un service d’urgences bondé qui ressemble à une véritable “cour des miracles”. Volontiers porté sur la boisson, arrivant souvent en retard à son travail, Frank a l’impression d’être inutile, de ne plus parvenir à sauver assez de vies dans cette société malade. Tout particulièrement depuis la mort de Rose, jeune SDF de dix-huit ans qu’il croit voir à tous les coins de rue. Un soir, il est amené chez les Burke, dont le père subit une attaque cardiaque. Il rencontre Mary, sa fille éplorée, et tombe bientôt sous son charme. Mais sa déprime s’accentue et il se persuade que Mr. Burke lui parle alors qu’il est plongé dans le coma. Après avoir aidé une femme prétendue vierge à accoucher, Frank a un spectaculaire accident de la route avec son partenaire Marcus, illuminé mystique. Il veut raccrocher sans tarder… Il suit Mary, qui lui a avoué son passé de droguée, dans un étrange endroit où un dealer, Cy Coates, le tente avec des cachets prometteurs d’apaisement. Frank accepte et plonge dans un affreux cauchemar. Le lendemain, alors qu’il fait équipe avec le violent Walls, il vit une véritable descente aux enfers dans des lieux insalubres et glauques, selon les missions ordonnées par les régulateurs de “66 Radio”. Il sauve Noel, un jeune paumé, de la violence déchaînée de Walls, puis Cy Coates, empalé les bras en croix sur une balustrade alors qu’il tentait de fuir une fusillade. De retour à l’hôpital, il “entend” Mr. Burke lui demander de l’euthanasier. Il accomplit cette tâche et vient annoncer à Mary le décès de son père. Apaisé, il s’endort, la tête sur la poitrine de la jeune fille, alors qu’une lumière blanche les enveloppe…

Après TAXI DRIVER (1976) et AFTER HOURS (1985), Martin Scorsese plongeait à nouveau dans la nuit new-yorkaise, ses bas-fonds et ses ambiances hypnotiques, toujours marquées par une imprégnation religieuse et théâtre d’un itinéraire rédempteur. La raison en était sans doute la nouvelle collaboration de Scorsese avec Paul Schrader, qui avait déjà signé les scénarios de TAXI DRIVER et de RAGING BULL (1980), mais également de LA DERNIÈRE TENTATION DU CHRIST (1988). Outre de multiples détails visuels et les attitudes christiques du héros, la construction du film épouse d’ailleurs un écoulement symbolique, s’étirant comme la fête chrétienne de Pâques de la journée du jeudi au dimanche matin, où les personnages joués par Nicolas Cage et Patricia Arquette (Mary…) se figent dans une saisissante pieta.

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CORRECTION

EXERCICE A : APPROCHE GENERALE DES EXTRAITS DIFFUSES

|Questions|West Side Story de R. Wise et J. Robbins|Un après midi de chien de S. Lumet|Manhattan de W. Allen|A tombeau ouvert de M. Scorsese|
|Datez|Les années 60 (1961)|Les années 70 (1975)|Les années 70/80 (1979)|Les années 90(1999)|
|Quelle vision de la ville de New York ressort de l’extrait ?|vision esthétique : chorégraphies, architecture, géométrisation ; vision réaliste : les grillages, les terrains de jeux, la rue|vision très réaliste : les rues, les quartiers, les transports…|vision esthétique (le noir et blanc, les différentes saisons, le feu d’artifices, les lumières dans la nuit…)|vision très réaliste (clinique ? ) : le sordide des rues, la nuit inquiétante…|
|A travers quel(s) regard(s) découvre-t-on la ville ?|(?) Le réalisateur|(?) Le réalisateur|Un écrivain qui travaille sur New York (dimension autobiographique : W.Allen)|Un ambulancier (N.Cage)|
|Quelle(s) partie(s) de la ville nous montre-t-on ? (centre, périphérie, nom des quartiers…)|Manhattan, le centre de la ville avec ses immeubles et le quartier de West Side (à l’ouest de la péninsule, proche d’Harlem…)|Le centre (les buildings) mais aussi la périphérie : péage, plage… les différents quartiers : Bronx, Brooklyn…|Le centre et Manhattan avec notamment Broadway|Une rue du centre-ville où s’accumulent toutes les misères sociales|

EXERCICE B : ANALYSE DETAILLEE DES EXTRAITS

Extrait 1

– On découvre la presqu’île de Manhattan. C’est l’espace symbolique de New York, le quartier le plus facilement identifiable y compris pour un non-américain (la première vision de l’émigré européen du XIXe siècle).

– Le cinéaste accumule les prises de vue en plongée : c’est un moyen de mettre en évidence la verticalité du bâti urbain. Il en ressort une impression d’écrasement mais aussi de décor somptueux, démesuré par rapport aux hommes (gigantisme)

– L’aspect géométrique de la ville est mise en valeur : découpage des rues, angles droits, des quartiers facilement repérables… LE plan en damiers (cf manuel) est bien mis en évidence.

– C’est le problème de la violence urbaine et des luttes entre gangs. L’accent n’est pas mis sur les conflits entre ethnies mais entre groupes de jeunes d’un quartier défavorisé. Les « Jets » se sont appropriés leur espace (peur des autres jeunes, graffitis sur les murs et le sol). Les moyens utilisés sont le travelling sur les grillages, les vues en plongée, les ruptures dans la musique…

Extrait 2

– Les oppositions et les contrastes sont multiples :

  1. Chaleur / Eau (l’action se déroule en plein été) et verdure
  2. Travail / Oisiveté
  3. Richesse / Pauvreté
  4. Propreté / Saleté
  5. Déplacement / Immobilisme
  6. Lieux vides / Lieux pleins

– Beaucoup de plans sont coupés par des déplacements de personnes ou de camions : cela accentue l’effet de réalité et cela montre aussi que cette ville est un lieu de passage.

– S. Lumet a surtout insisté sur les différences sociales entre les quartiers (oisiveté, saleté dans les quartiers populaires, s’oppose à la propreté des quartiers d’affaires avec le restaurant et ses parasols, la piscine sur le toit d’un building…). Les problèmes environnementaux sont également suggérés : le trafic automobile, les détritus qui jonchent le sol (2ème plan : le doberman qui fouille dans les sacs poubelles, les camions qui récoltent les ordures…) , les panneaux publicitaires (pour une marque de Cigarettes) qui envahissent la ville.

Extrait 3

– C’est l’architecture de la ville : Woody Allen multiplie les plans d’ensemble sur Manhattan de jour comme de nuit. La ville constitue la toile de fond des émotions humaines (le couple qui s’embrasse avec en arrière-plan les immeubles majestueux).

– W. Allen montre des panneaux écrits en français (si je t’aime), en espagnol… Il multiplie les images de foule dans les rues new-yorkaises, des noirs, des asiatiques, des blancs, des écoliers, des personnes plus âgées traversent le champ de la caméra…

– W. Allen insite beaucoup sur la fonction culturelle et récréative de la ville : le musée, les théâtres, Broadway, les enseignes lumineuses (Times Square) pour les spectacles mais aussi le stade de football américain… On découvre aussi la fonction économique et commerciale de la ville avec des plans sur des façades de grands magasins de luxe mais aussi sur des échoppes plus modestes et des marchés.

Extrait 4

– La prostitution, la violence gratuite et les règlements de compte, la solitude, la démence et l’aliénation mentale et l’absence de pudeur des habitants.

EXERCICE C

La perception de N.Y par les cinéastes américains révèle une fascination pour cette ville mêlée d’effroi, de craintes et d’inquiétudes. La fascination est d’abord perceptible à travers les plans d’ensemble qui reviennent dans trois extraits sur Manhattan et qui rappellent le creuset culturel et humain que reste New York. On la retrouve aussi à travers les plans sur les foules qui encombrent les rues new-yorkaise et les plans sur les contrastes entre les différents quartiers du centre urbain… New York symbolise le cosmopolitisme (ne pas oublier les origines de W. Allen et M. Scorsese par exemple). Woody Allen est celui qui montre le mieux la puissance que peut véhiculer New York au niveau de l’imaginaire collectif et qui insiste aussi sur sa fonction culturelle qui lui assure un rayonnement international.
Mais la ville représente aussi l’espace de tous les dangers et de tous les vices. Le malaise urbain est un thème récurrent évoqué par les 4 extraits à des degrés divers. A la ségrégation spatiale, thème déjà évoqué dans les années 60, s’ajoutent les problèmes environnementaux : la gestion des détritus, la pollution sonore (W.Allen et S.Lumet), la violence urbaine (M.Scorsese) avec son lot de pauvreté et de solitude. La déhumanisation de la ville suggérée déjà dans les années 70 par S. Lumet et le thème privilégié de Scorsese qui présente à travers une rue toute la violence de cette ville. La ville rêvée est devenue la ville en délire ou en folie.

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DOCUMENTS ANNEXES

Document 1 : le plan de New York (manuel de 6ème, coll. Hatier, 2001).

plan-new-york
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Sont aussi donnés parfois (mais cela n’est pas indispensable) :

Document 2 : Un extrait de la Géographie Universelle, Reclus, Belin, 1992.

Document 3 : Plan de Manhattan