Les manifestations du 17 octobre 1961
Regardez la relation de cette manifestation par les actualités françaises dans les jours qui suivent.
Après avoir visionné les images et écouté le commentaire répondez à la question suivante :
– la manifestation a-t-elle été violente ?
– Que voit-on de l’attitude de la police ?
– Quelles mesures ont été prises par les autorités vis à vis des manifestants
– Pourquoi le commentaire les qualifie de « musulmans algériens » plutôt que par l’appelation officielle qui était « Français musulmans d’Algérie ». ?
Regardez l’onglet contexte historique et répondez àaux questions suivantes :
– Quelle est la cause de la manifestation du FLN (utilisez le mot couvre-feu dans votre réponse)
– Ou en est le conflit algérien en octobre 1961 ? (utilisez le mot autodétermination dans votre réponse)
– Etablissez rapidement l’ampleur de la répression (victimes, arrestations…)
Concluez en montrant l’écart entre la relation faite par les actualités et le bilan de la répression établi plus tard.
Une prise de conscience progressive de l’événement
La remise en cause de la vérité officielle par un journaliste engagé
Elie Kagan (1928-1999) fils d’émigrés juifs morts en déportation est un photographe indépendant, engagé à l’extrême-gauche. Le FLN l’a prévénu la veille des lieux de rassemblement et de manifestations. Il est donc le seul a voir réalisé un reportage photo sur la répression. Pendant longtemps ses photos seront le seul témoignage des silences de la police.
L’Affaire Papon (1981- 1997)
Maurice Papon, préfet de police entre 1958 et 1967 est l’organisateur de la répression des manifestations du 17 octobre 1961 et de celle du metro Charonne, toutes deux liées à la guerre d’Algérie. En 1981, il est accusé de crimes contre l’humanité pour avoir organisé la déportation des juifs de Bordeaux. Il sera condamné dans un procès mémorable. A l’occasion de ce procès les événements de 1961 seront aussi évoqués.
Aujourd’hui, une mémoire difficilement reconnue en France et en Algérie
En France, malré les faits admis et établis par les historiens ( entre 50 et 200 morts) les autorités officielles n’ont jamais reconnu la responsabilité des uaorités policières de l’époque. Pour le cinquantième anniversaire François Hollande, candidat du PS à l’élection présidentielle est venu au pont d’Asnières rendre hommage aux victimes.